Jour 3 : Au large des côtes, on active le pilote automatique
- Jour 1 : Préparer le voilier pour le voyage
- Jour 2 : C’est le départ!
- Jour 3 : Au large des côtes, on active le pilote automatique
- Jour 3.5 : Retour à la noirceur
- Jour 4 : La voile, c’est aussi savoir quand ne pas sortir
- Jour 5 : Problème d’auto-pilote
- Jour 6 : Vacances! On profite de Ocean City
- Jour 7 : On vogue vers Atlantic City
- Jour 8 : Direction New York ?
- Jour 9 : La Statue de la Liberté
- Jour 10 : Toilette bouchée
- Jour 11 : En route vers Catskill
- Jour 12 : On enlève les voiles et le mât
- Jour 13 : On se dirige vers notre première écluse
- Jour 14 : Écluses 1 à 6 du Canal Champlain
- Jour 15 : Écluses 7 à 12 du Canal Champlain
- Jour 16 : Trop de vent, c’est comme pas assez
- Jour 17 : La traversée du Lac Champlain
- Jour 18 : On entre au Canada
- Jour 19 : On passe les 8 écluses du Canal Chambly
C’est après être sortis de la baie de Chesapeake qu’on met le cap sur le large. On va naviguer à une distance d’environ 3 à 5 miles des côtes.
A cette distance, on peine à voir le littoral du côté du continent, et de l’autre côté, c’est la mer à perte de vue. Il y a environ 2 800 miles nautiques qui nous sépare de l’Europe.
A l’aide des GPS, on fait attention d’éviter les hauts fonds, les zones de pêche et garder une ligne vers le Nord-Est, le but étant de rejoindre une zone où on sera en mesure de monter les voiles et quand le vent tournera.
Ce matin, on avait un vent de face et donc, on savait qu’on débuterait la journée à moteur, mais le but était de profiter des vents du Sud-Est en milieu de journée pour hisser les voiles et couper le moteur.
En route, pendant que je suis à la barre, je remarque un aileron à bâbord, j’avertis les autres, assez rapidement pour qu’on voient ce qu’on croit être des dauphins, ou autre mammifère marin a dos noir!
Finalement, on atteint la distance voulue des côtes et on actionne le pilote automatique. Le voilier est équipé d’un GPS Axiom 9 de Raymarine, ainsi que d’un pilote automatique qui sont connectés ensembles.
Ceci nous permet donc entrer notre prochain Marker sur le GPS et d’actionner à partir de l’écran la navigation automatique. Il ne reste qu’a enclencher la Clutch sur la roue pour que le bateau garde le cap sans assistance.
C’est grâce à ce système que je peux présentement vous écrire ceci, assis derrière la roue avec mon iPhone ?
Plus qu’un gadget, ça permet aux navigateurs de se reposer quand la mer est prévisible, de se reposer pour être dispos quand ça sera nécessaire d’avoir un humain à la barre. donc présentement, mon skipper est partie faire une sieste (il est 11:30 et nous sommes quand même sur l’eau depuis 6:00) et ma copine aussi, je suis seul debout, à garder un œil sur les instruments.
Ceci étant dit, ça demeure quand toujours cool de regarder la roue tourner toute seule et faire les ajustements de cap
On se dirige donc maintenant vers une distance de 5 miles des côtes, et on devrait hisser les voiles dans quelques heures, pour entamer notre première navigation de 24 heures… oui… on naviguera de nuit!
On voit un capitaine heureux même avec beaucoup de travail. Bon voyage! Profitez-en bien! Hâte de connaître la suite, c’est passionnant. ⛵️⛵️⛵️
On a effectivement le sourire constant, c’est très cool de voir du pays comme ça!
Merci de nous lire et à bientôt!
Toujours passionnant de partager vos aventures. Vous me faites revivre de beaux souvenirs.
Merci, Thomas Maher
Bonsoir Thomas, bien content de savoir que nos aventures vous plaisent. N’hésitez pas à nous dire si / où on peut lire les vôtres!