Où pourrais-je travailler?

Apres plus de 10 ans de carrière en informatique, je commence à me faire une bonne idée du type de travail qui me plait et du type de compagnie pour laquelle je bosserais. Avant de donner des exemples concrets, voici les critères qui obtiennent mon appui :

  • Qualite
  • Valeur ajoutée
  • Dévouement
  • Professionalisme
  • Intégrite
  • Aspect technique élevé
  • Niveau élevé de complexité

Et comment ça se traduit, ces critères, dans un job? Et bien, par exemple, mon boulot chez IBM consiste à aider les représentants de vente en logiciel à m’assurer que les solutions proposées aux clients sont conformes à leurs objectifs techniques, que ces solutions sont réalisables et permettent une évolutivité à travers le temps, sans oublier leurs critères de performance et compatibilité avec leurs infrastructure actuelle. Il y a un nombre élevé de variables, de contraintes, et il s’agit donc d’un problème classique d’optimisation de solution.

L’expérience m’aide à réduire un grand nombre de ces variables et contraintes, et la portion qui reste demande recherche, vérification et re-vérification. La flexibilité qu’offre nos logiciels me permet une marge de manoeuvre supplémentaire.

Mais ou travaillerais-je, si je devais partir d’IBM? Et bien, considérant mes critères ci-haut, probablement des boîtes telles que la Sociéte Radio-Canada, Apple, BMW, Sony. Pourquoi? Parce que dans leurs domaines respectifs, ces organisations font preuve de leadership, de différenciation et d’over-engineering.

Qu’est ce que l’over-engineering? Et bien, c’est cette chose qui fait que vous pensez et re-pensez à toutes les conséquences possibles et inimaginables de vos actions afin de s’assurer que le projet en question sera le meilleur possible. Que vous pensez aux détails les plus insignifiants. Pensez au millions investis par Sony chaque année en R&D. Allez visiter un concessionnaire BMW et demandez comment leurs autos sont différentes de n’importe quelle voiture américaine. Et demandez-vous si une autre station que la SRC dépenserait pour une émission telle que Les Beaux Dimanches, la Semaine Verte et si les cotes d’écoutes sont plus importantes que la qualité du contenu offert.

Certains évitent les grandes organisations quand il s’agit de trouver un emploi; on a peur de n’être qu’un pion, qu’un parmi tant d’autre. Pour ma part, je pense qu’on peut faire une différence peu importe où on est. Je suis présentement à l’emploi d’une des plus grandes sociétés au monde, et je réussis a me démarquer. Je peux échanger quotidiennement avec des gens de tous les continents, et confronter mon point de vue non seulement au niveau technique, mais également social et environnemental. Suis-je comblé présentement… you bet!

Il est également prouvé qu’il existe une relation directe entre le niveau de salaire et la taille de l’entreprise. Je profite également de conditions de travail enviables : possibilité de travailler à domicile, formation continue, équipements informatiques et logiciels à la fine pointe, participation à de nombreux projects spéciaux sans compter les nombreux avantages sociaux qu’IBM offre de façon standard à ses employés.

Ceci n’est pas un pitch de vente sur Big Blue. Il s’agit seulement pour moi de discuter du fait qu’il est important de connaître ce qui nous drive et de foncer. Je me contente rarement de la deuxième place. Et mon job n’y fait pas exception. Quand mes aspirations ne pourront plus être comblées ici, je regarderai ailleurs…

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