Jour 11 : En route vers Catskill
On quitte notre ancrage avec une petite baignade matinale vers 6h30 AM, puis on déjeune et on se met en route vers Catskill, l’endroit où nous pourrons enlever le mât et amorcer la portion démâtée de notre voyage.
La journée s’annonce très belle et le soleil est déjà chaud, il franchira facilement les 30°C au cours de l’après-midi. On contacte la marina pour s’assurer d’avoir une place et le proprio nous dit oui parce que nos assemblages de bois pour tenir le mât sont chez lui; il nous accommodera en nous plaçant sur le quai de service s’il le faut.
Jusqu’à notre arrivée, chacun s’occupe à bronzer, lire ou échanger sur les réseaux sociaux (merci, auto-pilote). On fera ainsi environ 37.5 miles nautiques, à un bon rythme et en appliquant de la crème solaire régulièrement.
Une fois arrivés à destination, on en profite pour faire le plein de diesel et d’eau, puis on vérifie avec le maître de port de la marina pour les prochaines étapes relativement au démâtage.
Comme on a beaucoup de choses à préparer, on décide d’en faire le plus possible aujourd’hui, puis d’acheter les items qui nous manquent le lendemain matin pour terminer les préparatifs.
On décide également de descendre à l’eau notre dinghie (zodiac) afin d’avoir de la place sur le pont, mais aussi parce qu’on pourrait s’en servir pour aller faire des emplettes, si nous sommes à un ancrage ou à petite distance d’un village.
L’après-midi sera donc passé à :
- Retirer le génois et la grand voile, les plier puis les entreposer à un endroit sec dans le bateau;
- Desserrer les haubans et les drisses;
- Trouver les morceaux de bois qui nous permettront d’assembler nos structures pour tenir le mat;
- Retirer ou ranger tous les cordages possibles.
Avant de défaire quoi que ce soit, Gaëtan me rappelle de prendre des photos, afin de pouvoir remonter le tout de la même façon quand on remettra le mât en place, une fois revenus au Québec.
Toutes ces opérations prennent plusieurs heures au gros soleil et on arrête à l’heure du souper, fatigués, mais heureux de l’avancement. Le bateau semble maintenant dégarni et un peu triste, ayant perdu plusieurs choses de ce qui en fait un voilier… mais c’est un mal nécessaire car on devra passer sous des ponts d’une hauteur de 15 pieds et ce travail est donc essentiel.
Demain, on couche le mât!