Jour 2 : C’est le départ!

Cet article est la partie 3 de 23 dans la série Remontée Norfolk - Montréal

Il est 6:00 du matin et on débute la séquence pour commencer la remontée. Nous avons tous hâte de prendre la mer!

Finalement, on démarre le moteur, on détache les amarres, Gaëtan notre skipper est à la barre et je m’occupe d’attacher les amarres, remonter les défenses… et c’est parti!

J’avais déjà navigué un peu il y a 3 semaines sur le canal et donc, les vues immédiates m’étaient familières. Mais plus on avançait, et plus on allait de découverte en découverte : des grues géantes, des navires militaires, des barges énormes, des portes-conteneurs gigantesques et d’une hauteur spectaculaire et quantité de bateaux dans les chantiers navals le long de notre parcours.

Nous avons vu une régate avec une foule de voiliers toutes voiles ouvertes. Des oiseaux qui nous suivaient, pensant qu’on était un bateau de pêche.

Comme notre marina de départ ne vendait pas de diesel et que notre réservoir était au deux tier, nous avions prévu arrêter au quai de service de Old Point Comfort Marina, qui était située à l’embouchure de. Outre canal, dans les Hampton. Nous avons donc rempli le réservoir principal, nos 2 bidons sur le pont, puis nous avons mis le cap vers la sortie de la Baie de Chesapeake!

Le ciel était beau, le soleil sorti, Sarah allait sur le pont avant pour un meilleur coup d’œil et Gaëtan et moi se relayions à la barre pour avancer. Mais les vagues commençaient à changer…

On commençait à perdre de la vitesse, les vagues prenaient maintenant beaucoup d’ampleur et étaient de plus en plus rapprochées. Après 2 heures à avancer dans la baie, le proue du bateau retombait sur les vagues assez fortement. 45 minutes plus tard, le nez du voilier s’enfonçait violemment dans les vagues et notre vitesse avoisinait les 1 à 2 noeuds. Il fallait virer et revenir à la marina, pas le choix ?

Même le retour avec vent de derrière, moteur seulement, fut difficile pour Gaëtan, qui devait surfer les vagues prudemment pour limiter la perte de vitesse et le gite.

De retour à la marina, un peu déçus, mais devant se rendre à l’évidence qu’on avait pris la meilleure décision possible, on s’est fait un petit souper en regardant les vents du lendemain et en nous souhaitant plus de chance pour le suite.


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À propos de Jean-Francois

Je gère des entreprise Web, je suis photographe à mes heures et skipper de mon voilier lorsqu'en vacance!