Jour 4 : La voile, c’est aussi savoir quand ne pas sortir
- Jour 1 : Préparer le voilier pour le voyage
- Jour 2 : C’est le départ!
- Jour 3 : Au large des côtes, on active le pilote automatique
- Jour 3.5 : Retour à la noirceur
- Jour 4 : La voile, c’est aussi savoir quand ne pas sortir
- Jour 5 : Problème d’auto-pilote
- Jour 6 : Vacances! On profite de Ocean City
- Jour 7 : On vogue vers Atlantic City
- Jour 8 : Direction New York ?
- Jour 9 : La Statue de la Liberté
- Jour 10 : Toilette bouchée
- Jour 11 : En route vers Catskill
- Jour 12 : On enlève les voiles et le mât
- Jour 13 : On se dirige vers notre première écluse
- Jour 14 : Écluses 1 à 6 du Canal Champlain
- Jour 15 : Écluses 7 à 12 du Canal Champlain
- Jour 16 : Trop de vent, c’est comme pas assez
- Jour 17 : La traversée du Lac Champlain
- Jour 18 : On entre au Canada
- Jour 19 : On passe les 8 écluses du Canal Chambly
En entrant à Chincoteague, et voyant la météo pour le lendemain, on se doutait bien qu’on ne sortirait pas en mer.
Les vents monteraient en matinée à 10-12 noeuds (avec des rafales à 16-18) jusqu’à du 16 noeuds en soirée, avec des rafales jusqu’à 31 noeuds. Et ça, c’est sans compter les vagues résiduelles de la veille!
Pour cette raison, on a décidé de se reposer et se lever plus tard, puis d’explorer autour de la marina. Peu après le déjeuner, je suis allé laisser nos coordonnées au Harbour Master pour qu’il me contacte et qu’on prenne un arrangements pour les 2 jours qu’on passerait dans sa marina. Il me rappelle peu de temps après en me disant « No stress, that guys is gone, stay as you like… let’s say 20 bucks a night? » Euh, yes, ça marche!
Sarah et moi pensions aller en ville acheter quelques provisions, mais la ville est tellement petite qu’il n’y a ni taxis, ni Uber … et tout le monde conduit de gros pickups … rural USA. On n’a pas fait de provisions.
On a donc décidé d’aller tous trois se promener dans un petit parc au bord de la baie, commémorant les marins décédés au fil des ans dans ce qui semble s’avérer une baie particulièrement redoutable en terme de conditions météo … une autre bonne raison d’être entrés se protéger le soir d’avant – personne ne veut faire partie de ces statistiques. On a vu des marécages, des oiseaux pêcheurs et le vent déferler au large créant des moutons sur les vagues aussi loin que l’oeil se posait.
Après avoir lunché, regardé les tortues barbotant aux quais, Gaëtan et moi sommes allés chercher du diesel… diesel qui se trouvait de l’autre côté de la marina, nous faisant une marche d’environ 1km… et chacun de nos bidons pesant environ 40 lbs, ouf!
Heureusement, il y avait des douches et donc, le bateau prêt, on va se coucher tôt pour être en forme demain, la météo étant favorable avec un vent faible qui viendrait du sud.